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lundi 10 décembre 2012

Don Pablo, seigneur de Jala-Jala

 

”Don


Connaissez-vous Paul Proust de La Gironière ?

Né près de Nantes en 1797 et mort aux Philippines en 1862, il s'est installé aux Philippines en 1820.

D'abord chirurgien de marine a bord du trois mâts "Le Cultivateur", puis abandonné  par ce navire, parti en le prévenant trop tard, il s'installe comme chirurgien a Manille.

La réussite vient très rapidement, et il mène grand train... mais il s'ennuie.

Un jour, révolté par l'injustice du gouverneur a son égard, il décide, sur un coup de tête, de démissionner et il achète la propriété de Jala-Jala, presqu'ile située sur "Laguna de Bay", près de Manille.

Il a décidé de devenir colon, de défricher la presqu'ile et d'y créer une immense plantation.

En même temps, il veut visiter et apprendre a connaitre les populations natives philippines et leurs cultures.

Paul Proust restera 20 ans aux Philippines et désespéré par la mort de sa femme puis de son fils, rentrera en France en 1839.

Il reviendra mourir aux Philippines en 1862 et est enterré a Calauan, province de Laguna, près de Jala-Jala.

Ayant tenu un journal de ses aventures aux Philippines, il le publiera en 1855.

Frappé par la modernité des observations de Paul de La Gironière, et par l’intérêt de son récit, j'ai voulu redonner une nouvelle vie a cette œuvre :
- en en modernisant un peu l’écriture,
- en lui apportant le maximum d'annotations pour une meilleure compréhension,
- en y ajoutant plus de 35 illustrations en plus de celles d'origine.

Voici, a titre d'exemple, un extrait de cette œuvre :

"Je m’approche de la foule, je reconnais en effet l’infortuné Drouant, pâle comme un mort. Un Indien furieux va lui plonger son kris dans la poitrine; je me jette entre le poignard de l’Indien et le capitaine, et je les repousse assez violemment l’un et l’autre pour les séparer.


«Sauvez-vous! crié-je en français au capitaine: un canot vous attend.»


La stupéfaction des Indiens est telle, qu’il peut s’échapper sans qu’ils songent à le poursuivre.


Il faut maintenant me tirer du mauvais pas où je me suis engagé. Quatre cents Indiens m’entourent: il faut payer d’audace.


Je dis en tagalog à celui qui avait voulu frapper le capitaine, qu’il est un lâche. L’Indien bondit jusqu’à moi; il lève son arme: je lui applique sur la tête un coup d’une petite canne que je tiens à la main; il demeure un instant étonné, et se retourne vers ses compagnons pour les exciter.


De tous côtés les poignards sont tirés; la foule forme autour de moi un cercle qui va toujours en se rétrécissant.


Étrange fascination du blanc sur l’homme de couleur! De ces quatre cents Indiens pas un n’ose m’attaquer le premier; ils veulent me frapper tous ensemble.


Tout à coup, un soldat indien armé d’un fusil fend la foule; il donne un coup de crosse à mon adversaire, lui arrache son poignard, et, prenant son fusil par la baïonnette, il le fait tourner au-dessus de sa tête, et exécute un moulinet qui agrandit le cercle d’abord, et disperse ensuite une partie de mes ennemis.


«Fuyez, Monsieur! me dit mon libérateur; maintenant que je suis là, personne ne touchera un de vos cheveux.»


Aujourd'hui, aux Philippines, l'homme blanc suscite toujours la même fascination auprès des philippins.

Paul de La Gironière relève en 1830 : Aux yeux d’un Tagal, tout Européen, quel que soit son pays, est un "Castilla".


Aujourd'hui, en 2012, aux yeux d'un philippin, tout blanc est un "Kano" ou "Mekano", quel que soit son pays d'origine.




Vous trouverez ce récit ici :

- Pour les résidents de France :


- Pour les résidents des Philippines, États-Unis et autres que ceux ci-dessous :  




- Pour les résidents d'Angleterre :  



- Pour les résidents d'Allemagne :


- Pour les résidents d'Espagne : 


- Pour les résidents d'Italie :


- Pour les résidents du Canada :



Même si vous ne possédez pas de Kindle, vous pouvez acheter cet ouvrage : il vous suffit de télécharger gratuitement la visionneuse Kindle sur le site d'Amazon, ici


lundi 1 octobre 2012

Embarquement pour Mindanao

Pour rejoindre Cagayan de Oro, sur Mindanao, nous avions le choix entre l'avion ou le ferry.
Nous avons choisi le ferry pensant que c’était moins cher que l'avion.


L'embarquement

 

Le Superferry 12 qui fait la ligne Manille-Cebu-Cagayan de Oro


Avec le recul, je me suis rendu compte que c’était probablement une erreur : en effet, le trajet Manille-Cagayan de Oro en ferry nous a couté 5 000 php (inclus trajet et repas) et a duré deux jours, alors  que pour le même prix, nous pouvions, en s'y prenant suffisamment a l'avance, bénéficier de promos sur quelques compagnies d'aviation et le voyage ne dure qu'une heure et demie.
Bien sur, il convient de préciser que le trajet en ferry est nettement moins cher,
- si vous voyagez en classe économique, ce qu'ils appellent Mega Value class et Super Value class, ou en classe "Turist", ou "Cabin",
- et si vous apportez votre nourriture pour deux jours.

Dortoirs Super Value et Mega Value


L'hébergement "Super Value" est un dortoir non climatisé  qui est équipé de lits superposés avec wc et salle de bain commune. Les oreillers et les draps complets sont disponibles à la location.

"Mega Value" est l'hébergement économique pour routards et ceux qui voyagent avec ​​un budget serré. Il s'agit d'une section climatisée équipée de lits superposés, avec wc et salle de bain commune. Les oreillers et les draps complets sont disponibles à la location.


 Turist class

L'hébergement "turist" est une section climatisée équipée de lits superposés avec des cloisons de séparation. wc et salle de bain sont communs. Les oreillers sont fournis, mais le linge de lit est disponible à la location.



 Cabin class

Les cabines sont équipées d'un lit double, d'un lit simple et quatre lits superposes. Elles sont climatisées, équipées de télévision par câble et de wc et salle de bain prives. Oreillers et les draps sont fournis complets.


State Class


State Class

Les "State class" sont des chambres climatisées avec un grand lit double ou deux lits simples. Il dispose d'une aire de réception, de la télévision par câble et wc et salle de bain privatifs. Serviettes, oreillers et draps sont fournis complets.

En ce qui nous concerne, j'avais choisi une cabine en State Class.

En réalité, je n'avais pas vraiment le choix si je ne voulais pas être en dortoir, car les "Cabin" étant conçues pour l’hébergement de 6/7 personnes n’étaient pas disponibles pour uniquement deux personnes.

Le voyage Manille-Cagayan de Oro se fait avec une escale d'une heure ou deux a Cebu.

Le ferry comporte évidemment toutes les facilités pour la vie a bord : restaurants, salons de coiffure, magasins de vente de comestibles, etc...

Partis a 9 h du matin de Manille, nous arriverons a Cagayan de Oro le lendemain a 6 ou 7 heures du soir.

Traversée sans histoire, rien de bien remarquable a l'exception de l'escale a Cebu ou nous sommes attendus par une myriade de "bancas" (petits bateaux de pêche), dont les occupants passent leur temps a accompagner les ferries a proximité du port de Cebu pour inviter les voyageurs a lancer des pièces de monnaie dans l'eau qu'ils ramassent a la plongée.




Quand nous arriverons a Cagayan de Oro, il fera quasiment nuit.

J'ai omis de préciser que Gerally ayant quitté la maison de sa tante pour ne plus y revenir, a emporté avec elle elle toutes ses affaires, ce qui représente cinq énormes sacs de 1 m x 0.50 x 0.80...avec ma propre valise, cela fait six énormes bagages a transporter.

Prochain post : L'arrivee a Cagayan de Oro

vendredi 21 septembre 2012

Manille Le 15 janvier 2009

 Le 15 janvier, le responsable de la réception de l'Imperial Palace hotel me convoque pour me dire que je leur dois 60 000 php et qu'il faut que je fasse un règlement de ce montant.
N'ayant toujours rien reçu de France, je leur demande de me laisser encore une huitaine de jours, le temps de trouver cette somme, ce qu'ils acceptent...
Évidemment qu'ils acceptent, et pour cause...car en réalité, a ce moment la, je ne leur dois rien. Ça n'est que le 24 suivant que j'apprendrai qu'ils ont déjà prélevé 60 000 php des le 3 janvier.
Ce jour la, lorsque je leur mettrai sous le nez l'e-mail de mon fils confirmant ce prélèvement, ils n'auront d'autre réponse que de me présenter la facture pour la semaine supplémentaire, en me disant : votre carte ne fonctionne plus, vous nous devez 30 000 php, a payer maintenant, en m'interdisant de quitter l’hôtel jusqu'au paiement, mais cette fois-ci en me séquestrant au sous-sol de l’hôtel, dans les locaux du personnel, et en ayant mis sous séquestre mes bagages !.

J'ai appelé l'ambassade de France, réponse : nous ne pouvons rien pour vous, c'est un problème a régler avec votre famille; tout ce qu'on peut faire, c'est vous envoyer un avocat mais il faudra le payer ! merci monsieur l'ambassadeur, sans argent pour l’hôtel comment vais-je payer votre avocat ?

Je vais donc rester séquestré dans les sous-sols de l’hôtel pendant une semaine, dans la lingerie et sous la garde et surveillance permanente de deux ou trois employés muscles.
Ils m'autoriseront a utiliser un ordinateur avec connexion internet une heure par jour pour communiquer avec ma famille et demander de l'aide.
Au bout d'une semaine, j'ai réussi a joindre ma sœur ainée qui m'enverra de quoi me sortir de cette prison : lorsque je quitte enfin l’hôtel, nous sommes déjà le 31 janvier.

C'est ce jour la que je recevrai l'appel du mari d'Eufemia me disant de laisser sa femme tranquille...

Un souvenir me fais sourire : lorsque j’étais séquestré dans cet hôtel, une amie Filipina, architecte, que j'avais également rencontrée sur le net est venue me voir plusieurs fois. Lorsqu'elle a connu mes difficultés, elle m'a présenté une de ses amies, riche veuve de 55 ans, propriétaire de magasins dans les centres commerciaux de Manille. Cette veuve était prête a m'aider financièrement si j'acceptais de devenir son boyfriend...! Elle était si laide, que je ne me suis pas senti le courage de le devenir et j'ai du prétexter que j’étais déjà pris...

Plus d’hôtel, mais enfin libre...il me faut retrouver un hôtel beaucoup moins cher.  Mon amie architecte m'y aide et me trouve un hôtel pas cher, propre mais une chambre sans fenêtre, j'aime pas trop. Va pour quelques nuits en attendant de trouver mieux et d'aviser pour la suite.

Installe dans ce nouvel hôtel, mon premier souci sera de contacter Arlene, la deuxième, après Eufemia, de mes contacts aux Philippines...une femme très belle, avec laquelle j'avais beaucoup d’affinités, mais qui présentait, pour moi, un gros défaut : elle avait quatre enfants dont trois en bas age...


Arlene

Contente de me savoir arrive a Manille (je ne l'avais pas prévenue que j'arrivais pour éviter un télescopage a l’aéroport, car toutes voulaient venir m'y accueillir...), sa première question fut : are you still in manila? i just want to know who is with you?...
Après quelques explications (j'ai passe sous silence mes contacts avec Eufemia), elle me propose de venir me chercher et de me trouver un hôtel sur Angeles City ou elle habite.
Va pour Angeles city (je précise que je ne connaissais pas la réputation de cette ville), la ou ailleurs, je n'ai pas d’idées préconçues et de toutes façons, pas question de rester sur Manille : je hais cette ville, polluée par les gaz d’échappement, le bruit et dans laquelle les déplacements sont longs et difficiles en raison d'un trafic intense.

 Manille, c'est tous les jours comme ça



...et comme ça !

Il faut dire que depuis mes 25 ans, j'ai toujours choisi de vivre a la campagne...je n'aime pas les grandes villes pour y habiter.

jeudi 20 septembre 2012

A Manille...

Arrivé a l’hôtel, première difficulté : je n'ai pas de carte de crédit et pas suffisamment de cash.
Après négociation, je leur remets 3000 php de cash et le numéro de carte de crédit de mon fils a titre de garantie en attendant que je reçoive de l'argent de France.





Il était bien convenu et précisé que le numéro de carte bancaire n’était confie qu'a titre de garantie, dans l'attente d'un transfert de fonds a venir.....et ce fut mon premier contact avec le caractère asiatique : en face, on vous dit ok, pas de problème...mais dans mon dos, et sans me prévenir, ils vont prélever immédiatement  900 euros, provoquant le blocage de ladite carte, ce que je n'apprendrai que 15 jours plus tard, lorsqu'ils voudront prélever a nouveau, en vain.

Durant ces trois semaines passées a l'Imperial Palace Suites Quezon City Hotel, je verrai Eufemia trois fois.
A la fin de mon séjour je recevrai un sms me disant "j'ai de gros problèmes...je pars en province" et je n'aurai plus jamais de nouvelles d'elle, juste un appel téléphonique d'un homme se prétendant son mari et me disant de laisser sa femme tranquille, qu'ils s’étaient réconciliés et allaient reprendre la vie commune.
La vérité ? je pense que c’était un couple d'escrocs et lorsqu'ils ont compris que je n'avais réellement pas d'argent, ils se sont éclipsés.
J'ai constate plusieurs fois qu'elle sévit toujours sur le net...et si j'essaie de lui parler, elle se déconnecte...

Retour en arrière de quelques semaines...

J'avais prévu de venir aux Philippines avec un capital d'environ 70 000 euros...de quoi monter un petit business pour pouvoir en vivre en sus de mes pensions de retraite.
J'avais donc mis en vente la maison abritant mes bureaux professionnels et trouve un acquéreur pour 270 000 euros. Le compromis était signe et la vente définitive devait se signer chez le notaire le 8 décembre 2008.





Sur ce prix de vente, j'avais prévu de donner 50 000 euros au fisc, 50 000 a ma femme et 50 000 a chacun de mes deux enfants...il me restait donc 70 000 euros pour moi.
Malheureusement, ma femme a découvert mon projet de départ en fouillant dans mes affaires un jour ou j'avais, par mégarde, oublié de boucler ma case-pilote...elle a refusé de se présenter chez le notaire le jour dit, de sorte que la vente a été annulée, les acquéreurs ne désirant pas poursuivre plus avant.

Après mon départ, elle s'installera dans  cette maison et refuse actuellement toujours de la quitter...

Deux solutions se présentaient donc, soit renoncer a mon projet de départ, soit persévérer...en demandant a mes caisses de retraites de liquider ma retraite le plus rapidement possible. 
Ne pouvant plus supporter le harcèlement continuel de ma femme et sa méchanceté foncière qui m'entrainaient doucement mais surement vers une profonde dépression et le cimetière, j'ai choisi la seconde solution.

Mais revenons a l’hôtel...j'y attendais quelques fonds devant venir de France pour choisir mon implantation géographique aux Philippines.
En effet, avant de quitter la France, j'avais demandé a ma fille de vendre rapidement certains biens (mon scooter, un bureau ancien...) et de m'envoyer l'argent.
Malheureusement, je ne verrai jamais rien venir et j'apprendrai un peu plus tard que c'est ma femme qui a vendu ces biens et empoché l'argent, de quoi me faire regretter d'avoir épargné ses bijoux avant de partir.


mercredi 19 septembre 2012

Manille 1er janvier 2009

Le 1er janvier, arrivée a Manille, Eufemia devait m'y attendre pour un premier contact réel (nous chattions sur le net depuis près de deux ans)...mais a l’arrivée, personne, pas un chat dans le hall d’arrivée de l’aéroport....

J'ai attendu une heure, deux heures...personne.

Alors je me suis décidé a prendre un taxi pour me rendre moi-même a mon hôtel, après avoir fait un peu de change au bureau de change de l’aéroport. Ce jour la, 1 euro = 63 pesos philippins (PHP).





Je suis donc sorti de l'enceinte de l’aéroport pour essayer de trouver un taxi : première erreur...j'aurai du prendre un taxi jaune dans l'enceinte de l’aéroport; ils sont un peu plus onéreux mais ils sont très surveilles : avant de monter dans le taxi, un préposé vous remet une fiche avec votre nom, les coordonnées du taxi et votre lieu de destination...ainsi que tous les éléments pour déposer plainte en cas de besoin.

Surtout, gardez bien précieusement cette fiche sur vous et si le chauffeur vous demande de la lui donner, vous devez refuser : ça veut dire qu'il va essayer de vous arnaquer et veut, auparavant faire disparaître ce qui pourrait lui attirer des ennuis.

Évidemment, je suis tombe dans le panneau la première fois car n'ayant pas bien compris au début l’utilité de ce papier, je pensais qu'il s'agissait d'une sorte de "prise en charge" destinée au chauffeur...

Et bien évidemment, je me suis fait arnaquer : 500 pesos pour aller de NAIA (Ninoi Aquino International Airport) a l'ambassade de France. Le retour avec un taxi honnête (si, si, ca existe), me coutera 120 pesos.

La difficulté, lorsqu'on arrive dans un pays inconnu et seul, c'est qu'on ne connaît rien des us et coutumes ni de la mentalité : premier taxi, première arnaque : 650 php pour me conduire de l’aéroport a mon hôtel dans Quezon city...




Évidemment, je n'ai pas découvert tout de suite que c’était une arnaque : je le découvrirai plus tard lorsque je serai un peu familiarise avec les tarifs.

Les arnaques des taxis, j'aurai l'occasion d'en reparler souvent dans ce blog, car malheureusement, beaucoup de chauffeurs essaient d'arnaquer les étrangers qui sont des proies faciles.



Lorsque vous vous asseyez dans un taxi, vous devez avoir deux réflexes immédiats qui sont le B.A. BA du trajet en taxi, ici aux Philippines :
- vérifiez bien que le chauffeur mette en route son compteur, son "meter", au moment de partir, et s'il ne le fait pas, n’hésitez pas a le lui rappeler.
- et si le "meter" est deja en route, verifiez bien qu'il le remette a zero.

Ce sont les deux arnaques les plus courantes mais faciles a éviter avec un minimum de vigilance.

Une fois dans le taxi, en route pour Quezon city, je reçois un sms d'Eufemia "ou es-tu ? je t'attends a l’aéroport depuis ce matin..."

Zut, on s'est loupés...la zone d'attente a l’aéroport n'est indiquée nulle part et en fait, je l'ai attendue dans le hall d’arrivée dont l’accès est interdit aux personnes non voyageurs...

Je lui demande de me rejoindre a mon hôtel, mais elle ne peut pas, plus le temps car elle travaille et doit rejoindre son boulot...elle me rappellera des qu'elle pourra....

mardi 18 septembre 2012

A quelle heure le nouvel an ?

Question bizarre, allez-vous me dire, le nouvel an est a minuit pile !
D'accord, mais quand serons-nous minuit ?




Une fois dans l'avion, je me suis pose cette question : quand allons nous passer en 2009 ?





En effet, il y a, en hiver, 7 heures de décalage horaire entre la France et les Philippines (6 heures en été).

Partant de Roissy aux environs de midi et arrivant le lendemain, 1er janvier vers 9 h, a quelle heure le nouvel an ?

Eh bien je ne peux pas répondre, car quand l'heure est arrivée et que le commandant de bord nous a souhaite la bonne année, je dormais... et réveillé par la voix du commandant mais encore ensommeillé, j'ai complètement oublié de regarder ma montre ! 
Et je m'en suis rendu compte en arrivant a Manille.




lundi 17 septembre 2012

Le Départ pour les Philippinesl

Le 31 décembre 2008, au petit matin, départ pour la gare Saint-Charles a Marseille ou je dois prendre le TGV pour Roissy-Charles-de-Gaulle...



A 63 ans, une vie nouvelle s'ouvre devant moi : j'ai décidé de faire le "saut" et de m'expatrier aux Philippines.





C'est cette expérience que je vais m'efforcer de raconter ici, au jour le jour.