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dimanche 16 septembre 2012

Pourquoi je suis parti et pourquoi Les Philippines ?



Pourquoi je suis parti ?

Cette question m’est souvent posée…
Ces quelques pages tirées du blog ci-dessous vous feront comprendre…


INTRODUCTION

Hommes sous emprise (1)

Il existe de nombreux ouvrages excellents qui parlent des manipulateurs, des harceleurs qui sont parfois décrits comme « pervers narcissiques ».

Ces ouvrages sont souvent lus et écrits par des femmes. On trouve les livres de Marie-France Hirigoyen entre les rayons de livres de cuisine et ceux qui font l’apologie du dernier régime minceur à la mode.
Dans tous ces livres, on trouve souvent des témoignages de femmes harcelées par leur mari violent. Le harcèlement au travail est également un problème connu de tous. Des lois existent qui protègent l’individu. Il ne me paraît pas utile de revenir là-dessus.

Par contre, les témoignages d’hommes victimes de harcèlement moral dans leur couple sont particulièrement rares. Les livres et les lois sur le sujet sont absolument inexistants.
Un homme « pervers narcissique » sera plus facilement perçu comme tel par sa femme. Soit parce que celle-ci aura consulté les ouvrages traitant du sujet, en parlera autour d’elle, consultera les forums de psychologie sur Internet, et puis surtout parce que ces hommes sont fréquemment violents physiquement.

Il n’existe pas de pire danger que celui qui est invisible.

La femme dite « perverse narcissique » agit presque toujours dans l’ombre.

C’est une manipulatrice très habile. Souvent, l’homme qui en est victime ne voit rien et ne comprend rien.

Il est urgent de faire la lumière sur le sujet et d’informer le plus grand nombre d’hommes et de femmes possible sur l’existence de ces prédatrices.


Les armes de la manipulatrice : le désir et le sexe

« (…) la femme manipulatrice utilise l’acte sexuel dans un contexte de jeux de pouvoir. L’abstinence déclarée plus ou moins clairement est son arme. »
Isabelle Nazare-Aga   Les manipulateurs et l’amour.


Le but premier de la manipulatrice est de culpabiliser l’homme.
Elle cherche à lui donner l’impression d’être impuissant, à montrer la vacuité du plaisir sexuel.
Cette culpabilité a pour but de supprimer le plaisir éprouvé par l’homme, de créer une sexualité sans plaisir et sans joie. Une sexualité à la fois mécanique et compulsive.

Par exemple, face à une femme totalement passive, apparemment indifférente ou souvent silencieuse, l’homme cherche désespérément à la rendre heureuse et satisfaite sans jamais pouvoir réellement y parvenir. Il est perdu, ne voit rien, ne comprend plus rien. (1)

Son but est de montrer à l’homme à quel point il peut être faible, pervers ou impuissant.
Là encore,  l’impossibilité d’établir la moindre communication constructive empêche la construction d’une sexualité épanouie.

L’abstinence est déclarée « plus ou moins clairement ».

Bien sûr, l’homme devra rester dans le doute et l’ignorance. Dans le cas contraire, il pourrait prendre la fuite ou se laisser séduire par une autre femme.

Un "viol passif" ?

Il est évident que la jeune fille manipulatrice ne dira jamais à son prétendant ce qu’elle a plus ou moins programmé pour son histoire d’amour avec lui :

«On sort ensemble pendant six mois, tu paies les sorties, le ciné et le resto, je te dis que je prends la pilule et te donne un rendez-vous pour le jour J. J’ai tout préparé, les bougies pour l’ambiance, un peu d’alcool. Je me déshabille devant toi et là, je me refuse subitement à toi et te repousse violemment en riant. Je te menace de porter plainte pour viol si jamais tu m’approches. Le lendemain, je t’annonce que c’est fini entre nous, par téléphone. Plus tard, je m’arrangerai pour que tu apprennes que de nombreux garçons ont flirté avec moi et que ton meilleur ami est devenu le meilleur de mes amants. Et cela, deux jours seulement après notre rupture.»

Vous imaginez le ressenti de ce jeune homme un peu trop naïf et romantique.

C’est ce que je serais tenté d’appeler un véritable « viol passif ». Un viol qui ne sera bien sûr jamais reconnu par la loi. Un viol qui restera incompris de la majorité des personnes de son entourage, si jamais il avait le courage d’en parler, ce qui est loin d’être facile à faire. Ce n’est pas le genre de choses qu’un adolescent ira crier sur tous les toits. D’ailleurs, il est certain qu’il doutera même de son propre ressenti et pourrait rejeter la faute sur lui-même. A l’instar des victimes de « viol classique ». (2)

Lors de ses prochaines rencontres, le jeune homme sera peut-être plus méfiant. Et pourtant, il est presque certain qu’il rencontrera une jeune femme à la personnalité analogue s’il ne cherche pas à comprendre pourquoi il s’est retrouvé dans cette situation.
Il serait bien inspiré de se demander s’il ne ferait pas mieux de juger sa future partenaire non pas seulement sur des critères purement physiques mais aussi sur ses valeurs morales.
Il devra se méfier d’une trop grande attirance physique qui le mettrait totalement sous la dépendance, sous l’emprise de sa compagne. Un équilibre des pouvoirs est nécessaire. Il ne paiera plus sans compter pour une jeune fille qui n’en vaut peut-être pas la peine. Il comprendra la nécessité de sa liberté et trouvera l’amour, c’est à souhaiter, dans les bras d’une jeune fille un peu moins intéressée et qui ne le laissera pas mijoter aussi longtemps.



Le piège de la dépendance affective

La sexualité est un enjeu de pouvoir pour la manipulatrice. Un moyen infaillible de provoquer un stress qui sera à l’origine de troubles psychosomatiques. Certains seront irréversibles et extrêmement destructeurs.
Si l’homme résiste et finit par comprendre l’origine de ses troubles il cherchera vainement à établir une communication avec la harceleuse. Une communication perverse, illogique, se met en place pour créer la confusion dans l’esprit de l’homme.
S’il insiste, il passe pour un pervers. S’il résiste à ses pulsions, il somatise.
On ne lui laisse pas d’autre choix que de penser qu’il fait souffrir une partenaire qu’il croit aimer passionnément et donc ressentir une grande tristesse, une grande culpabilité ou garder en lui toute sa frustration.
S’il comprend le jeu de pouvoir qui est mis en place et insiste auprès d’elle pour obtenir ses faveurs, il avoue sa faiblesse et il donne l’occasion à la manipulatrice de se servir d’une arme encore bien plus redoutable.

Une absence de tendresse bien cruelle
Elle se donne à lui mais elle se donne mal. Volontairement. « Fais ce que tu as à faire et laisse-moi tranquille». Voilà le message implicite. Elle dit attendre les caresses mais ne fait jamais rien pour les susciter.
Jamais un mot tendre, les « Je t’aime » sont très rares voire inexistants. L’homme espère les mots qui guérissent, qui apaisent, rassurent. Ils ne viendront pas. Il ira même jusqu’à oublier leur cruelle absence de peur de voir ou de comprendre que sa compagne ne l’aime pas. Il pense simplement «  elle n’a pas l’habitude d’exprimer ses sentiments, c’était comme ça dans sa famille. Mais je sais qu’elle m’aime. Au fond d’elle-même. » Malheureusement, au fond d’elle-même, il n’y a pas d’amour. Il n’y a que du dégoût, peut-être de la peur ou plus certainement de la haine. Mais ces sentiments ne sont jamais exprimés, sinon il pourrait il y avoir un début de dialogue ou de discussion.
Elle se donne sans se donner et laisse un arrière-goût de frustration terrible pour la victime.
Une cuisine « fast food » et sans âme remplace les bons petits plats mijotés longuement.
Il faut faire vite, on n’a pas que cela à faire. Il faut aller travailler, aller à un rendez-vous.
Le sexe la dégoûte et c’est surtout le fait de donner, de se donner à son partenaire qui n’est pas acceptable pour elle.
Bien sûr, il est très facile de douter de tout cela, que ce soit pour la victime, la harceleuse, les amis ou confidents, les psychologues. Car la frontière paraît bien mince qui sépare la personne généreuse et celle qui ne donne jamais rien. Qui à tort ? Qui a raison ? Personne ne prend réellement position pour l’un ou pour l’autre, de peur de se tromper. L’homme aussi doute terriblement de lui-même et de son ressenti. Il essaie de donner un peu plus à chaque fois et finit par s’épuiser. Le plus incroyable, c’est que la harceleuse peut aussi parfois sembler faire des efforts mais n’y parvient tout simplement pas. Elle n’en n’a peut-être même pas toujours réellement conscience mais elle est incapable de donner de l’amour. Ce n’est pas dans sa nature.
Elle finira par lui reprocher son épuisement, sa faiblesse.
On peut toujours lui réclamer un « merci » après un restaurant ou un « je t’aime » après l’amour, mais cela ne viendra jamais spontanément.



Voilà !

Voilà ce que j’ai vécu pendant 28 ans !

Il m’a fallu 28 ans pour comprendre

Lorsque j’ai commencé à comprendre, je lui ai adressé cette lettre, que j’ai déposée dans sa valise un jour ou elle partait rejoindre son amant en Tunisie pour 8 jours :

« Le 11 juin 2008,
B.,
Puisqu’il est impossible de discuter avec toi, je te mets ces quelques lignes.
Tu ne supportes pas la vérité et tu refuses d’écouter la vérité des autres ; je n’ai donc que ce seul moyen, avec l’espoir que, cette fois-ci, tu regarderas attentivement ce que j’ai à te dire.
Ça fait 28 ans que je t’attends, pour apprendre, en fin de compte, ta trahison.
J’ai le sentiment que tu t’es moquée de moi pendant 28 ans.
Je n’avais plus beaucoup d’attachement envers toi, mais là, trop c’est trop, et c’est fini : je ne ressens plus rien d’autre, envers toi, qu’un immense « ras le bol » !
J’en ai marre de ta haine, de tes colères irraisonnées, brutales, sans objet…
Nous n’avons jamais eu une vie sexuelle normale ; pendant 28 ans, je n’ai pas arrêté de te répéter que ça ne pourrait pas durer…et je t’ai été fidèle, pendant tout ce temps, quoi que tu en penses.
Et depuis trois ans, maintenant, plus rien ! même pas un baiser…
Alors, je refuse de continuer.
J’ai 62 ans, et il ne me reste que très peu d’années pour vivre ce que j’ai toujours rêvé.
Alors, je vais vivre ça ailleurs.
Entre nous, c’est fini : je ne te supporte plus lorsque tu t’emballes et ça t’arrive trop souvent.
Alors, nous avons deux chemins possibles : la guerre ou la paix ! et avec ces deux chemins, deux autres possibilités, continuer à vivre l’un a cote de l’autre ou se séparer.
Pour avoir connu 15 ans de guerre, je préfère la paix, mais je sais me battre s’il le faut ; pour le reste, je n’ai pas de préférences : vivre ensemble ou se séparer, ce sera à ta convenance, mais à la condition que tu ne me fasses pas tes crises périodiques ou chaque fois que je rencontre quelqu’un.
J’ai l’intention de sortir et de rencontrer du monde pour me refaire un réseau d’amis et amies. Si nous restons vivre l’un a cote de l’autre, il est évident que chacun doit s’engager à n’amener personne dans la résidence commune pour y exprimer sa sexualité.
Cependant, il faudra admettre que l’autre puisse recevoir du monde à diner ou à déjeuner : tu reçois tes amies à la maison, il n’y a pas de raison que je ne puisse en faire autant.
Si tout cela te parait trop difficile à supporter, il ne restera que la séparation et j’y suis prêt si tu le souhaites.
A t’entendre, tu es une grande dame vertueuse et les autres sont toutes des « putes » : eh bien, je regrette d’avoir à te rappeler que ça n’est pas la vérité ; il y a aussi des filles « bien » en dehors de toi, alors, s’il te plait, arrête de traiter mes amies de putes.
Voilà ! La façon dont l’avenir se fera est en grande partie entre tes mains, mais je n’admettrai plus que tu régentes ma vie comme tu le fais : qui es-tu pour te croire autorisée à m’interdire d’aller sortir sur Aix ou au festival de La Roque ?
C’est ma vie, pas la tienne ! et tu n’as aucunement le droit de me dicter ma conduite : me demandes-tu mon avis lorsque tu sors sur Aix ou ailleurs ? Tu es absente tous les soirs à l’heure du diner et tu rentres parfois à plus de 2 heures du matin. M’as-tu, une seule fois demandé mon avis ? Jamais ! Je ne sais jamais quand tu pars, ou tu pars et à quelle heure tu reviendras.
Alors, dorénavant, il en sera de même pour moi, si je sors, quand je sors, quand je rentre…Je ferai exactement comme tu le fais.
Je te l’ai dit des milliers de fois : le respect ne peut être à sens unique…mais tu t’en fous et tu continues…alors je vais en faire autant.
C’est une question de survie pour moi ! je veux retrouver le gout de vivre, le gout de travailler… que j’ai perdus en vivant avec toi et en t’attendant…pour rien.
Je veux vivre intensément les quelques années de bon qu’il me reste.
J’en aurai encore des montagnes à t’écrire, mais je pense, malheureusement, que ça ne sert à rien.
Cette fois-ci, la machine est cassée et elle est irréparable.
Dans ton journal, tu parles toujours de « ton mari » au passé ! pour toi, je n’existe déjà plus…alors, laisse-moi tranquille, laisse-moi vivre ma vie sans toi. Ne m’oblige pas à adopter des solutions radicales.
Je ne demande plus qu’une chose : que tu m’oublies. Va vivre ta vie sans moi…tu as déjà commencé à le faire, continue dans cette voie : on ne peut pas manger à tous les râteliers.
Peut-être prendras-tu conscience de ce que tu as perdu mais ne t’y attardes pas trop car le retour en arrière n’est pas possible.
Et surtout, n’oublie pas que ta colère et tes harcèlements n’y pourront rien, sauf de précipiter des décisions ou de m’obliger à en prendre d’autres que tu regretteras davantage.
Alors, reste calme ! Tu as encore de belles années à vivre ; ne les gâche pas en regardant en arrière ou en essayant de forcer les choses à être à ta façon. »

Cette lettre n’a eu d’autre résultat que d’intensifier la colère manipulatrice de cette femme.
Je me suis rendu compte, alors, que seule, la fuite me permettrait de lui échapper. Je savais, par expérience qu’un divorce serait encore pour elle un moyen de persévérer dans son harcèlement manipulateur si je restais à proximité.

J’ai donc, dès le mois de juillet ou aout 2008, pris la décision de partir et de divorcer à distance, lorsque je serai loin…hors d’atteinte.

Je me suis souvent posé la question : Pourquoi suis-je, deux fois, tombé dans le piège de ces femmes manipulatrices ? 

La vérité c’est qu’elles sont terriblement séduisantes…au début !

Ma première femme l’était déjà : mon divorce a duré 15 ans, 15 années de harcèlement psychologique et judiciaire… J’y ai perdu mes deux ainés qui sont pour moi des étrangers, et je me suis rendu compte qu’ils reproduisaient aujourd’hui, les mêmes comportements manipulateurs que ceux de leur mère.
Ce premier divorce m’a servi d’expérience : ces manipulatrices savent parfaitement utiliser toutes les procédures pour maintenir, voire accroitre, leur harcèlement.

Je savais donc qu’il me fallait partir loin pour échapper à cela.

Une autre question m’a souvent été posée : pourquoi les Philippines ?

 J’étais attiré par l’Asie.

J’étais en correspondance, depuis un ou deux ans, sur le net, avec des femmes de tous les pays, et c’est avec les Filipinas que j’avais le plus d’affinités.

 J’ai donc regardé et étudié ce pays de plus près : le plus européanisé des pays asiatiques ! C’est la phrase choc, lue dans une étude très sérieuse, qui a marqué mon esprit. Plus de 330 ans de colonisation espagnole ont laissé des traces profondes dans ce pays.

Le dépaysement de l'expatriation serait ainsi moins fort.

Il me fallait trouver, par ailleurs, un pays avec un niveau de vie relativement bas, car je savais que le montant de mes retraites ne me permettrait pas de vivre dans des pays à niveau de vie élevé.

Voilà pourquoi j’ai fixé mon choix sur les Philippines…

J’ajouterai, en outre, avoir lu que les autorités judiciaires de ce pays n’acceptent pas l’ingérence des autorités judiciaires d’autres pays sur le territoire, ce qui n’était pas pour me déplaire, notamment en cas de velléités procédurales de ma femme.

6 commentaires:

  1. Bravo et merci pour votre témoignage émouvant, je vous souhaite le meilleur maintenant, ma petite amie est de Mindanao et elle me manque, tôt ou tard j'espère que nous serons réunis, en France ou aux Philippines...

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    1. Merci Florent, je vous souhaite de retrouver rapidement votre amie et d’être aussi heureux que je le suis maintenant.

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  2. A la très courageuse personne qui se revêt de l'anonymat pour m'insulter et émettre des allégations injurieuses, sachez que :
    - les insultes anonymes sont sans valeur... et ne peuvent être traitées que par le mépris.
    - les allégations injurieuses doivent être prouvées faute de quoi vous prenez le risque d'une lourde condamnation pénale (je vous rappelle que votre identité peut être obtenue auprès de votre fournisseur d’accès internet)...
    Si vous me connaissez, comme vous le prétendez, vous savez que je n’hésiterai pas une seconde a vous poursuivre, sachant que vos allégations sont sans fondement...

    A bonne entendeur !

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  3. Je suis un jeune de 30 ans, et l'espoir de partir me 'réfugier' aux Philippines pour enfin souffler et être heureux... merci sincèrement Thierry pour les confidences de votre parcours et la justesse de vos mots sur ce blog... que de vérités!!! Vous m'avez ému, profondément touché et sans le vouloir vous m'apportez ici une lueur d'espoir. Merci, merci, merci infiniment.

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  4. Merci de votre commentaire, Nathan, n’hésitez-pas a me contacter si vous le souhaitez : vous avez un lien pour cela dans mon profil...

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