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lundi 12 novembre 2012

3 habitudes indispensables pour rester zen au quotidien aux Philippines

 

Vous êtes expatrié aux Philippines et vous y vivez depuis  deux ou trois ans... et vous ne décolérez pas, tout le temps sur le qui-vive ! Vous avez du mal à supporter d’être la cible permanente, le "kano" à plumer (1) ?

Voici trois recettes pour rester zen au quotidien.

I - Laissez votre filipina faire les courses au supermarché à votre place :

Le temps aux Philippines n'est pas le temps des occidentaux. 

Lorsque vous avez rendez-vous avec un philippin, la politesse veut que vous arriviez avec une ou deux heures de retard, voire davantage.

Il en sera de même, bien évidemment, en sens inverse et n’espérez jamais que votre hôte arrive à l'heure.

L'heure n'a pas d'importance dans leur esprit : c'est le rendez-vous qui est important, pas l'heure.

Le philippin ne se projette pas dans l'avenir : il vit au présent, dans "l'ici et maintenant". 
 
Ceci a le don de nous énerver, nous occidentaux. 

Cette notion du temps a pour corollaire certaines attitudes dans la vie de tous les jours, bien évidemment.
 
Lorsque vous allez faire vos courses au supermarché, vous avez le sentiment que tout le monde se ligue contre vous pour vous retarder ou vous faire perdre du temps :

- c'est la personne devant vous qui tient le milieu de l’allée avec son caddie et empêche tout le monde de passer, stoppant sans prévenir lorsqu'elle veut prendre un article,

- c'est la file d'attente aux caisses de plus de 20 personnes : le philippin n'a pas de problème pour se placer le dernier de la file et attendre son tour, alors que nous-mêmes aurions plutôt tendance à abandonner le caddie et revenir faire nos courses plus tard,

- c'est le rythme de passage des articles devant le lecteur électronique par la caissière, d'une lenteur exaspérante (les caissières philippines sont les plus lentes que je connaisse),

- c'est le lecteur de carte qui refuse de lire la vôtre : il va vous falloir aller à la caisse centrale pour payer vos achats, mais vous devrez attendre qu'un autre employé vous y accompagne avec le ticket de caisse et votre carte,

- c'est la caissière qui recompte quatre fois la monnaie que vous venez de lui donner pour payer vos achats, et pour peu qu'une collègue vienne lui parler entre-temps, elle va recompter encore deux fois votre monnaie...

Je pourrais ainsi multiplier les exemples à l'infini...

Galerie marchande d'un centre commercial


La solution : laisser votre filipina faire les courses à votre place !

Mais attention de ne pas tomber de Charybde en Scylla : ne la laissez pas partir avec votre carte de crédit, sinon, c'est l'attaque cardiaque à coup sûr.

Toujours à cause de cette notion de temps, filipinos et filipinas ne se projettent pas dans le futur : s'ils ont de l'argent, ils dépensent, sans réfléchir qu'il faudra payer l’électricité ou le téléphone dans 15 jours; aujourd'hui, c'est aujourd'hui, demain est un autre jour...

Alors, envoyez votre filipina faire les courses, mais donnez-lui un budget, 3 000, 4 000 pesos, par exemple, sont suffisants pour un approvisionnement normal pour une semaine pour deux personnes.

II - Apprenez un minimum sur la culture Philippine
 
Nous avons parlé au paragraphe précédent de la notion de temps aux Philippines. C'est un des éléments premiers de la culture de ce pays.

Si vous n'apprenez pas cela, vous ne pourrez jamais vous adapter car vous serez toujours stressés par les attitudes des philippins.

Mais il y a d'autres éléments à connaitre également pour vivre cool.

- sachez qu'un philippin ne vous dira jamais non : ce serait perdre la face. Par exemple, si vous demandez votre chemin, demandez à plusieurs personnes (discrètement, bien évidemment) et vous verrez que souvent on vous indiquera des chemins différents parce que l'un ne voulant pas perdre la face vous aura indiqué un chemin "bidon".
 
- si vous voulez obtenir quelque chose d'un philippin, n'allez jamais droit au but : c'est considéré ici comme une grande impolitesse et vous vous heurterez a un refus.

Commencez d'abord par vous intéresser à votre interlocuteur, à sa famille, à ses relations et il vaut mieux parfois renoncer à faire votre demande la première fois et attendre que la relation soit bien établie.

- la notion de hiérarchie est très importante ici : vous ne pouvez pas aborder une autorité comme un simple citoyen; soyez respectueux de la hiérarchie et respectez-en les voies.

- la notion de groupe ou de clan y est également très importante et vous devez respecter l'harmonie du clan : si vous y semez la zizanie, vous serez rapidement rejeté. 

- la pudeur, aux Philippines n'est pas un vain mot : vous constaterez très vite que votre filipina, si tendre, si "hot" dans l’intimité, devient un véritable glaçon dans le mall de l’hypermarché ou dans la rue : n'en soyez ni déçu, ni étonné, c'est ainsi ; les philippins sont très pudiques. Vous devez respecter cela pour ne pas les mettre en situation difficile.
 
- enfin vous devrez apprendre à reconnaitre la gestuelle, élément d'importance pour ne pas passer pour un être mal poli et vulgaire.

En tant qu’étranger on vous pardonnera un certain nombre d'impairs, mais votre vie sera nettement plus cool si vous vous y adaptez.  
 
Nous aurons l'occasion de revenir plus en détail sur certains points et je vous prépare actuellement quelques vidéos pour vous montrer certaines choses qu'il est bon de connaitre; une vidéo est plus explicite qu'un texte.

III - Apprenez à vous adapter :

 Vous êtes aux Philippines, vous êtes leur hôte !

C'est donc à vous de vous adapter et non l'inverse.

Si vous ne vous gravez pas cela en lettres de feu dans votre cerveau, vous ne resterez pas longtemps ici.

Mon ami Domy dit toujours : "ils font tout comme nous,... mais rien comme nous..."

Je le cite encore : "A quoi cela va-t-il vous servir de vous mettre dans une colère noire aux Philippines ? A vous faire très mal voir, à faire monter votre pression sanguine, à risquer l’infarctus, à augmenter votre stress ?"

 Le philippin est cool et ne se met jamais en colère; et surtout ne vous mettez jamais en colère contre un filipino ou une filipina devant témoins. Si vous faites cela, vous vous en faites un ennemi pour très longtemps et il sera très difficile de récupérer des relations normales avec cette personne.

Si vous avez quelque chose à dire ou une réprimande à faire passer, faites intervenir une relation commune.

Cela doit devenir pour vous un réflexe, quelle que soit la situation, restez calme et imperturbable, et réfléchissez comment faire intervenir votre intermédiaire (je cite encore Domy). 

La 7 milliardième habitante de la terre est une philippine
 
Si vous appliquez ces trois recettes, vous avez toutes les chances de bien vous adapter aux Philippines et d'y vivre une expérience riche et magnifique.   

(1) Ceux qui connaissent les Philippines savent ce qu'est un "Kano".
Pour les autres, le terme "Kano" ou "Mekano", utilisé par les philippins (succédané de "Americano"), désigne tout ce qui a la peau blanche, la "white skin", quelle que soit la nationalité. Que vous soyez français, suisse, belge, anglais, allemand, italien, nous sommes tous des "Kano".

Cet article concourt à l’évènement ”3 habitudes indispensables pour être zen dans votre domaine" qui est animé par le blog Habitudes Zen d’Olivier Roland. Si vous avez apprécié cet article, vous êtes libre de cliquer sur ce lien : j’apprécie cet article !

23 commentaires:

  1. Ah, finalement, l'on peut mettre des commentaires. Merci, j'avais cru que non et cela m'avait un peu agacé... Lire sans pouvoir faire d'écho, c'est frustrant (j'avais biaisé en vous écrivant directement mais j'ai constaté sur un autre post que les commentaires existaient et de revenir et voir mon erreur).

    Se protéger derrière sa pinoy, je crois que cela ne vas qu'un temps, le temps que l'enfant en nous grandisse... et cherche à implanter racine là où nous sommes. J'ai commencé à faire cela concrètement en commençant à cultiver des tomates sur le terrain exigu de la maison. Et finalement, de fil en aiguille, m'affranchissant de la famille dans laquelle je vis isolé depuis un an et demi, j'ai noué des contacts et l'on m'a proposer d'utiliser le jardin du Baranguay.

    Vivre zen (cela renvoie pour moi à de l'incestueux dans le sens primaire de l'enfant et de sa mère qui ne manque de rien, cf. mon blog Pauvres et incestueux) n'est pas mon objectif . Je veux une vie de combat, construire... Pour cela, faire face à la méchanceté des choses et non pas s'appuyer sur les humains... Ainsi ma culture de tomate que je teste.

    Quand à ce pays comme une vaste poubelle, cela fait pour moi écho à cet ouvrage Génération détritus (il existe en anglais).

    Respecter les hiérarchies ? Oui, dans la famille ou je suis, je pense que c'est l’aînée de 25 ans qui décide bien qu'il y a les parents (ils viennent de partir pour tenir une boutique, un grillage avec des choses derrières). Et cela j'en suis conscient depuis le début.

    Le langage corporel ? Bien sûr. Comme j'ai petit failli être sourd, je pense être sensible à cet aspect et donc, comme eux je salut en haussant les sourcils. J'ai rapidement compris qu'on disait oui de cette façon et que cela est indispensable pour une meilleure vie commune. Ne pas attendre par exemple des oui par la bouche de la compagne... qui semble rester muette à votre question mais qui en faite y a répondu en haussant les sourcils.
    On peut exceptionnellement saluer en faisant une mou avec la bouche (généralement c'est pour indiquer une direction), lorsqu'il y a urgence, que par exemple d'un tricikad, la personne transportée vous à doubler et reconnu et se retourne en express pour vous saluer.
    J'évite tout contact avec les administrations (quoique pour l'enregistrement de ma fille cela s'est bien passé et également pour obtenir les documents NSO qui demande normalement 6 mois avant d'être accessible dans le cas d'un nouveau né). Ah oui, il y a un truc : il faut réussir à changer de niveau, passer de l'employé au chef de service... Et il y a une façon d'y arriver, j'ai oublié. Il faut être patient mais cela doit se faire naturellement. Si on braque l'employé c'est foutu (j'ai fait dans une banque qui comme toute refuse de changer des travellers cheques).

    Les banques je ne connais pas... Une seulement m'a changé une fois des travellers chéques mais il a fallu atteindre le niveau supérieur de la hiérarchie.

    Je reçois tous les deux mois un versement de 700 euros par Western Union. J'y vais les mains dans les poches... Seulement la première fois j'ai du retourner chercher mon passeport. C'est cher... oui mais pour moi c'est un confort : pas de file d'attende. J'arrive et repart quelques minutes après avec mon argent... celui-ci ayant été envoyé de France quelques instants avant. Exit toute l'angoisse des transferts qui ne se font pas, tardent, restent coincé des mois à Manille... Ce qui est arrivé à une connaissance.

    Donc pour moi me heurter à la méchanceté des choses (jardiner...) plutôt qu'à celle des hommes sans fin et qui fait tourner en bourrique.

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    1. Bonjour,
      Je suis très moyennement d'accord avec cette extrémité, même si l'approche de Thierry peut paraitre manquer d'assurance.
      Elle à au moins le mérite d'exister, d’être relatée avec des mots simples et d’être basée sur une réelle volonté d'intégration.
      Et pas une démonstration de subordination comme j'aurais tendance à classifier la votre.
      A mon sens, peut-être me trompes-je, s'intégrer c'est accepter les différences, les respecter.
      E je dis cela même si je pense que Thierry, comme tant d'autres d'ailleurs, ne ferait pas mieux d'essayer de gouter le vrai plaisir du "no stress".
      Y compris quand cela se traduit par une très longue attente dans les rayons et à la caisse du supermarché. N'est-ce pas la même polémique partout en France chaque week end ;) (clin d’œil à Thierry).
      Cela reste mon opinion bien ou mal venue.
      Cette réponse tardive est venue comme ça parce que j'estime que les mots de Thierry ont cette magie d’être simples mais si vrais.

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  2. Ils ne savent pas dire non... Oui, c'est vrai mais on peut sentir leur refus et faire comme s'il n'existait pas... C'est ainsi que j'ai procédé pour implanter des plants de tomates hors de mon jardin, réservant celui-ci pour la production de plant d'autant plus qu'il ne me parait pas assez ensoleillé. J'ai trouvé un terrain bien ensoleillé avec mur sur 3 côtés et j'avais envie de tester ce que des plants de tomates allaient pouvoir faire dans ce lieu. Tombant sur une personne qui y tenait un petit jardin, je lui demande si c'est possible... Il me dit que c'est un terrain sec (c'est vrai, il est drôlement caillouteux) et qu'il n'y a pas d'eau (et il me montre au bas du terrain qu'on ne peut avoir accès au ruisseau). J'obtiens quand même, fait comme si, j'avais obtenu son accord pour implanter un plant, un seul pour tester. Je reviens avec un pelle et tente de creuser pour le trou pour le plant... Il arrive et là commence la négociation pour l'emplacement. Je fini par comprendre que ce terrain lui sert à étaler du riz pour le mettre à sécher. Et donc, de fil en aiguille, je suis orienté là où cela dérange moins. Je fais donc mon trou puis reviens plus tard faire mon implantation. Puis revient protéger mon plant du soleil. Quelques jours après, je repasse devant sa maison et le voilà qui me demande d'en rajouter 3 autres, puisqu'un plant seul, cela fait maigre à son avis. Ok j'en avais justement quelques uns de 30 cm à faire partir... J'avais proposé à ce gars de venir voir mon jardin mais il avait toujours esquissé (faut savoir, que loin pour eux, ce n'est vraiment pas loin pour nous, voir mon post C'est loin !... Et là la femme le pousse à m'accompagner et il va donc venir avec moi chercher les plants et voir mes carottes... En sa présence je vais implanter ces trois nouveaux, comme cela de le faire là où exactement il accepte. Ensuite il me dira qu'il y a de l'eau (tiens je croyais qu'il y en avait pas), qu'il faut aller chez le voisin pour cela, que c'est gratuit.
    J'ai fait de même une seconde fois, forçant un peu la main à une vieille femme qui dit maintenant que je suis wise man. Elle, d'entrée, elle disait non, mais j'ai quand même implanté un plant le long de son muret ensoleillé... Si cela donne bien, il sera plus aisé d'en mettre ensuite tout le long de son muret.

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  3. Interressant, j'ai passé un moment sympa à lire votre article. J'aimerais bien aller aux phillipines un jour pour m'entrainer en Eskrima.

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    1. Merci Mat, et si un jour, vous venez aux Philippines, faites-moi signe...

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  4. Bonjour,

    j'ai découvert votre blogue par l'intermédiaire de l'évènement interblogueurs "3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien" lancer par Olivier Roland via le blogue "www.habitudes-zen.fr"

    Merci pour ce super article qui me fait découvrir une autre culture sans quitter mon bureau. j'ai beaucoup appris.

    Pascal
    (www.equilibre-dynamique.fr)



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    1. Merci Pascal, alors, n’hésitez-pas a revenir.
      Plein de nouveaux billets sont en préparation.
      A bientôt.

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  5. Bonjour Thierry,

    heureux de faire ta connaissance grâce à cette opportunité offerte par Olivier.

    Merci de nous avoir fait partager tes conseils sur les us et coutumes aux Philippines, que je ne connais pas encore.
    Je salue ton courage et la décision prise il y a quelques années ! Une question me brûle les lèvres cependant, car je songe comme toi terminer ma vie en Asie; est-tu satisfait de ce choix et de ta nouvelle vie ?

    Dans l'attente de ta réponse, je te souhaite un excellent dimanche.

    Albin

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    1. Bonjour Albin,
      Merci de ce commentaire.
      Difficile de répondre de façon sommaire a ta question : il faudrait plusieurs pages...
      Mais si tu es réellement intéressé, tu peux me contacter sur ma boite e-mail (il y a un lien dans mon profil google+...) et nous pourrons en discuter tout a loisir.
      Pour faire court, je dirai que le bilan est plus que largement positif en faveur des Philippines, et je ne regrette pas mon choix : si c’était a refaire, je n’hésiterai pas.
      J'ai trouve ici une qualité de vie qui n'existe plus en Europe, même si tout n'est pas rose.
      Sois attentif, il se trouve qu'en France, 2013 est "l’année des Philippines" : plein de manifestations culturelles, expos et autres sont programmées pour faire mieux connaitre ce beau pays...
      A bientôt.

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    2. bonjour,
      mon épouse et moi nous envisageons une retraite aux phils dans quelques temps.
      nous allons déja venir sur l'ile de panay en mars 2014, et en attendant je recherche tout ce que je peux trouver sur ce pays merci et bonne journée
      philippe

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    3. Bonjour Philippe,
      N’hésite pas a me contacter si tu souhaites utiliser mon expérience...
      Tu as un lien vers ma boite mails dans mon profil G+.
      A bientot...

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  6. J'ai également participé à l'évènement interblogueurs (article 129) créé par Olivier...
    C'est un super article mais surtout un blog passionnant que vous avez créé. Bravo
    Yohann Duclos

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    1. Merci Yohann,
      Votre commentaire fait plaisir.
      J’espère vous y revoir souvent...et vous verrez que ma vie... n'est pas triste !

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  7. Bonjour,

    Heureux de découvrir ton blog grâce à la lumineuse idée d’Olivier Roland ! Il nous a tendu la main. Si nous sommes 169 à nous serrer les coudes, nous allons tous monter dans les pages Google sur nos mots clés respectifs. Pour ma part, je mets un lien vers ton blog sur le mien (www.full-wellness.com) dès maintenant !

    Bien cordialement,
    Rémy LOUIS
    Auteur de « Jeunesse illimitée »

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    1. Merci Rémy,
      A titre de réciprocité, je vais faire de même...
      L’idée d'Olivier était effectivement très intéressante et il l'a mise en pratique déjà sur ses autres blogs, avec succès.
      Olivier a ses détracteurs, mais personne ne peut lui retirer sa créativité au service des autres, et il est juste qu'il y trouve son propre intérêt lorsque nous en bénéficions grâce a lui.

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  8. Bonjour Thierry.
    merci c'est gentil de votre part avec toute ses preçison , mais j 'aimerai savoir combien coute un appartement ou une maison pour y vivre , et si la pays est très cher? es ce que les africain sont bien vu? parce que ma femme est africaine et on aimerai y vivre , il y a des école pas cher? combien vaut l erop la ba? merci au plaisir de te relire cordialement Yves

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    1. Bonjour Yves,
      Poursuivez la lecture des pages de mon blog et vous y trouverez ce que vous cherchez sur le cout de la vie ici : http://jevisamindanao.blogspot.com/2012/10/quel-budget-pour-vivre-aux-philippines.html.
      Après cela, si tu as d'autres questions, contacte-moi directement par mon mail (tu trouveras un lien pour cela dans mon profil Google+).
      A bientôt.

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  9. je ne partage pas toutes observations peut etre ai je moins d'expérience?
    jamais de problèmes avec les caissières par exemple cela doit dépendre de la patience de chacun et fort de tes conseils j'évite le samedi et le dimanche

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  10. Bonjour, étudiante de 19 ans, j'aimerais avec une amie partir sur l'île de Mindanao pour faire un reportage photo/vidéo sur les combats de chevaux. Autant dire que ce site est génial pour commencer à s'imprégner de la culture des Philippines... Mais sur internet on peut voir pas mal de choses qui font peur, sur l'insécurité, le terrorisme, la prostitution etc... Je voulais donc vous demander, au vu de votre expérience, si aller sur cette île pouvait réellement s'avérer dangereux pour deux jeunes filles. Et si traiter de ce sujet pouvait comporter des risques.
    Sachant que l'on irait peut-être dans les coins de Davao, puisqu'apparemment beaucoup de combats y ont lieu.
    Merci beaucoup de faire partager votre expérience !

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  11. Bonjour, et merci de votre commentaire.
    Beaucoup de questions dans un seul message...
    Je vais y répondre très succinctement et si vous souhaitez approfondir, le mieux est de passer par ma boite mail : vous trouverez l'adresse sur mon profil.
    Cette île où je vis maintenant depuis 6 ans n'est pas plus dangereuse qu'ailleurs. Il suffit de respecter les habitants et d'éviter certains quartiers ou certaines tenues...
    Il y a des quartiers de Paris où vous n'allez pas car trop dangereux... et si vous vous promenez dans ces quartiers en short ultra court et chemise à moitié ouverte sans soutien-gorge, vous prenez des risques ! eh bien, c'est exactement pareil aux Phils...
    Quant au sujet, vous n'avez aucun risque si vous n'exprimez aucun jugement de valeur face à ces gens qui apprécient le spectacle.
    Cela étant, ces combats étant officiellement interdit, les gens ne vous laisseront peut-être pas filmer... de peur d'être dénoncés... je ne sais pas...
    Quant à Davao, si vous restez intra-muros, c'est la ville la plus sûre du monde : le maire défie régulièrement la chronique internationale à cause de ses méthodes expéditive, mais le résultat c'est que la criminalité y est quasi nulle.

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  12. J'ai aimé vous lire. Concernant la notion du temps, il m'a souvent amusé en voyageant (principalement en Asie et aussi en Afrique) de constater que nous avions nous occidentaux une notion particulière du temps, avoir la sensation d'être très souvent dans l'urgence.... Nous nous posons rarement!

    Merci
    Sandrine Moreau, Sophrologue, www.sophrologie31.net

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    1. Bonjour Sandrine,
      Merci de votre commentaire, pertinent en ce qu'il précise que c'est nous qui avons une notion particulière du temps et non eux !

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