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mardi 23 octobre 2012

L'arrivee a Mindanao, barangay, bayots...







Mindanao, nom mythique de cette ile des Philippines qui me restait en mémoire de mes cours de géographie à l’école : allez savoir pourquoi ce nom m’était resté ? Une prémonition ?


Lorsque nous avons accosté à Cagayan de Oro, il nous fallait un porteur pour tous nos bagages...

A peine accostés, une nuée de porteurs s'est précipitée à bord pour arpenter les coursives à la recherche de clients.

Gerally me dit : reste sur le bateau et ne te montre pas avant que je ne te le dise. Je dois négocier les prix avec un porteur et s'ils te voient, les prix vont monter. 

Il faut savoir qu'aux Philippines, des votre arrivée, vous allez être confrontés à ce que nous appelons la "skin tax", que Domy a décrit, avec humour, sur son blog "EXPAT AUX PHILIPPINES".

Je suis donc resté à surveiller nos bagages pendant qu'elle descendait à quai, et j'ai dû, à plusieurs reprises, défendre nos bagages contre des porteurs trop entreprenants voulant me forcer la main.

Une heure plus tard, la voilà revenue avec un porteur qui charge nos bagages sur un chariot, et direction la sortie. 

Arrivés a l’extérieur, sa famille nous attend : une tante, le mari de la tante, le beau-frère de la tante, et quelques autres personnes dont je n'ai pas bien compris, ni les noms, ni les liens de famille, mais qui avaient été appelés en renfort pour porter les bagages. 

 La tante a pris la précaution de réserver un jeepney privé. Les bagages sont rapidement chargés puis en route pour Mauswagon...


  Trajet du port de Cagayan de Oro a Mauswagon sur Google Maps


 

Mauswagon est l'un des onze barangays dépendant de Laguindingan.  


Le schéma ci-dessous vous aidera à comprendre ce qu'est un "barangay". les Philippines pourraient nous en remontrer en matière de démocratie :

 


C'est une subdivision de ville ou de municipalité, l'unité administrative de base.

La taille des barangays est très variable, et peut correspondre à un simple village mais aussi à un district entier ou un quartier dans les grandes villes. 

 Chaque barangay est dirigé par le "barangay captain", appelé aussi "barangay chairman", qui est élu en même temps que le "barangay council", formé de tous les "councilors" ou "Barangay kagawad", élus pour trois ans.

 Ce conseil est doublé d'un "youth council" dont les membres sont agés de 15 a 18 ans, avec à sa tête le S.K. (Sangguniang Kabataan). 


Ce conseil des jeunes est chargé de proposer des projets locaux pour les jeunes du barangay (organisation de fêtes ou de manifestations sportives, par exemple, ou réalisation d’équipements destinés aux jeunes, etc...) et de relayer au plan local, la mise en œuvre des projets du gouvernement pour la jeunesse. 

Il faut savoir que le conseil du barangay est le premier échelon, obligatoire, de l'organisation judiciaire des Philippines : vous ne pourrez pas agir en justice contre quelqu'un si vous n'avez pas, au préalable, tenté une conciliation devant le conseil du barangay.

Nous aurons l'occasion d'y revenir, car, à peine installé à Mauswagon depuis deux mois, j'ai dû faire appel au conseil de ce barangay, je vous en expliquerai les raisons. 

Vous pouvez ainsi comprendre aisément pourquoi il est primordial, pour un expat, d’être en termes d’amitié avec son barangay captain, ou tout au moins, en bonne relation !

 A la sortie de Cagayan, arrêt buffet : tout le monde descend pour manger un plat de riz et un morceau de poulet, au restaurant. 

Premier contact avec les "bayots", terme visaya qui désigne ici les gays : le restaurant en est rempli ce soir là, sans doute y a-t-il eu un concours de beauté dans la journée sur le secteur. 

Certaines (ils exigent souvent qu'on les appelle "girl" suivi de leur prénom...) sont très belles, féminines et très sexy et il est parfois difficile de déceler qu'elles ne sont pas des femmes.  

Il faut dire qu'aux Philippines, l'homosexualité est très bien tolérée et admise. Non seulement ils ne se cachent pas, mais ils organisent même des concours de beauté.


 Un excellent article sur ces bayots : l'homosexualité aux Philippines

 
Élection Miss Gay Philippines 2012

Après restauration, re-départ pour Mauswagon, et cette fois-ci, le jeepney ne s’arrêtera qu'a destination.   


Prochain post : L'installation a Mauswagon.  


Avez-vous déjà été confronté a la skin tax ? 


Votre expérience est la bienvenue, n’hésitez pas a nous raconter...  

3 commentaires:

  1. Oui la skin taxe, lorsque nous sommes arrivés à Cebu par le ferry : 200 au lieu de 100. Nous étions avec un bébé (sinon moi je marche), on a pris ce que l'on a trouvé vu qu'il y avait un soleil de plomb. Et ma copine n'a pas réagis...
    Elle en a parlé ensuite dans les transports (en jeepney) et les autres de dire qu'il fallait dénoncer aux autorités ce taxi.

    Quand aux relations avec les autorités, à part l'immigration tous les deux mois... Et la déclaration de la petite et le baptême... Rien... Pourtant j'utilise le jardin du Baranguay et la femme qui en a eu l'idée a ensuite visité ce que je faisais et en a été très contente.

    Ah si, il y a un policier à où je suis : je le salut, lui serre la main, lui présente éventuellement mon bébé... Cela s'arrête là.

    Je n'ai pas encore payé de backchich, refuse d'ailleurs cette pratique.

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  2. les bayots ça peut pièger effectivement

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  3. je précise bayots=ladyboys je vis avec depuis janv 2013 la mienne me fait de la bonne cuisine n est ce pas Thierry , si vous voulez vraiment connaitre l'amour et 100% de votre sexualité n'hésitez pas à vous caser RAB des quand dira-t-on
    cliquer sur mon nom je vous en ai sélectionner quelques coeurs à prendre

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