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lundi 31 décembre 2012

Mes souhaits pour 2013

Bonne et heureuse année a tous, et merci de votre fidélité a ce blog...

Je souhaite que 2013 soit pour vous un bon cru, de ceux dont on se souvient, longtemps après, avec des larmes de joie et de tendresse au fond des yeux...

Pour ma part, je souhaite que ce blog devienne un réel succès, que vous y reveniez souvent, que vous y laissiez plein de commentaires plus pertinents les uns que les autres...

Même si vous n'avez pas de commentaire a écrire, quelques mots d'encouragement, voire, de critiques constructives, ou, mieux encore, me dire ce que vous attendez éventuellement de ce blog, quels sujets vous aimeriez y voire traiter, y lire... signe de votre intérêt certain.  

Que vous en parliez autour de vous, que vous y envoyez vos amis...

Par ailleurs, mon ami, Francois-Xavier Bonnet, (l'auteur du blog et des publications que vous trouverez sur ma page de liens), nous rappelle a juste titre :

"L’année 2013, en France, sera l’année des Philippines: de nombreuses manifestations, expositions, sont prévues et programmées, notamment:

"1) Sortie courant mars 2013 d'une monographie sur les Philippines en français. Vous saurez tout (ou presque) sur l'archipel des 7 107 iles

"26 auteurs dont 6 français, 1 espagnol, 1 allemand et le reste (18) philippins sur des thèmes extrêmement divers comme l'histoire, politique, relations internationales, tourisme, prostitution, homosexualité, religion, linguistique et bien d'autres !!

"Ça sera disponible dans toutes les bonnes librairies françaises...

 
"2) Grande exposition au musée du Quai Branly, a Paris, sur la préhistoire des Philippines du 9 avril au 14 juillet. 


"Des centaines d'objets exposés dont certains très rares et une collection d'objets en or (qui appartiennent au musée de la Banque Centrale des Philippines). Il y aura aussi des activités d'artistes philippins dans d'autres villes comme la ville de Sète

"Bref a ne pas manquer !!

"3) Donc on va régulièrement (ou un peu plus) parler des Philippines dans les médias français dans les mois qui viennent...  "


Vous qui vous intéressez a ce beau pays, ne manquez pas ces manifestations... et n’hésitez-pas a en parler sur ce blog : préparez un billet et soumettez-le moi et je me ferai un plaisir, de le publier ici, sous votre nom...

Quoiqu'il en soit, a très bientôt et que 2013 vous soit profitable.
 



dimanche 30 décembre 2012

Installation a Mauswagon...


J'avais plein de photos et de vidéos de cette période...

L'accueil de la famille de Gerally, la construction de notre maison, la conclusion du contrat de location d'un terrain avec un voisin, la rupture du contrat, le déplacement de notre maison sur un terrain contigu, un mariage dans la famille, etc... 

Malheureusement, Sendong a tout détruit !

Une petite visite de Mauswagon par Google Earth :




Agrandir le plan


...ou Google Maps (pour ceux qui n'auraient pas le lecteur Google Earth) :



Agrandir le plan

Les seules photos que j'ai pu sauver sont celles que j'avais envoyées par e-mail à ma famille, dont j'ai pu extraire des copies grâce à leur conservation sur les serveurs de courrier.

Le 1er avril 2009, nous voila donc arrivés à Mauswagon !

L'accueil a été très chaleureux : tout le monde, ici, est prêt à nous aider à construire notre vie et à nous établir sur Mauswagon.

Notre famille d'accueil est celle de Gary, l'oncle, par alliance, de Gerally. 

Dans un premier temps, une chambre est mise à notre disposition dans la maison de la mère de Gary : une natte directement sur le sol est notre lit !

J'ai, personnellement beaucoup de mal à supporter ce style de couchage, et mes vieux os en prennent un coup, mais je n'ai pas le choix.

Je dors très mal et me réveille dix fois par nuit, perclus de douleurs... mais je n'ai pas les moyens de faire autrement ! 

En outre, dormant au niveau du sol, nous sommes à la merci des serpents et et autres petites bêtes peu sympathiques... cela ne m'aide pas à trouver un sommeil réparateur.

Cobra des Philippines

Scolopendre : la morsure en est très douloureuse.

J'aurai droit a une morsure de scolopendre sur le torse, c'est effectivement très douloureux : comme une brulure intense...

Ça n'est qu'au mois de  Juillet 2009, recevant mes premières pensions de retraite, que je pourrai acheter un peu de bois pour bricoler un lit me permettant de dormir à 40 cm du sol, et au mois de novembre que je pourrai soustraire un peu de monnaie sur mes pensions pour acheter un matelas.

Vous n'imaginez pas quel plaisir immense ce sera, pour moi, de retrouver le confort d'un matelas : difficile à comprendre pour ceux qui ne sont pas passés par là. 

Donc, arrivés a Mauswagon, quelques problèmes dont il faut trouver rapidement la solution :  

- par quels moyens se faire des revenus permettant de subsister honorablement,

- trouver un logement autonome, car la chambre chez la mère de Gary n'est qu'une solution provisoire...  

A suivre : location d'un terrain et construction de ma maison... 

Et, en attendant, un communiqué important : aujourd'hui, 30 décembre, est le jour de mon anniversaire (67 ans) !

Donc, vos commentaires, y compris les souhaits, sont les bienvenus ! (lolllllllll...) 




vendredi 14 décembre 2012

lundi 10 décembre 2012

Don Pablo, seigneur de Jala-Jala

 

”Don


Connaissez-vous Paul Proust de La Gironière ?

Né près de Nantes en 1797 et mort aux Philippines en 1862, il s'est installé aux Philippines en 1820.

D'abord chirurgien de marine a bord du trois mâts "Le Cultivateur", puis abandonné  par ce navire, parti en le prévenant trop tard, il s'installe comme chirurgien a Manille.

La réussite vient très rapidement, et il mène grand train... mais il s'ennuie.

Un jour, révolté par l'injustice du gouverneur a son égard, il décide, sur un coup de tête, de démissionner et il achète la propriété de Jala-Jala, presqu'ile située sur "Laguna de Bay", près de Manille.

Il a décidé de devenir colon, de défricher la presqu'ile et d'y créer une immense plantation.

En même temps, il veut visiter et apprendre a connaitre les populations natives philippines et leurs cultures.

Paul Proust restera 20 ans aux Philippines et désespéré par la mort de sa femme puis de son fils, rentrera en France en 1839.

Il reviendra mourir aux Philippines en 1862 et est enterré a Calauan, province de Laguna, près de Jala-Jala.

Ayant tenu un journal de ses aventures aux Philippines, il le publiera en 1855.

Frappé par la modernité des observations de Paul de La Gironière, et par l’intérêt de son récit, j'ai voulu redonner une nouvelle vie a cette œuvre :
- en en modernisant un peu l’écriture,
- en lui apportant le maximum d'annotations pour une meilleure compréhension,
- en y ajoutant plus de 35 illustrations en plus de celles d'origine.

Voici, a titre d'exemple, un extrait de cette œuvre :

"Je m’approche de la foule, je reconnais en effet l’infortuné Drouant, pâle comme un mort. Un Indien furieux va lui plonger son kris dans la poitrine; je me jette entre le poignard de l’Indien et le capitaine, et je les repousse assez violemment l’un et l’autre pour les séparer.


«Sauvez-vous! crié-je en français au capitaine: un canot vous attend.»


La stupéfaction des Indiens est telle, qu’il peut s’échapper sans qu’ils songent à le poursuivre.


Il faut maintenant me tirer du mauvais pas où je me suis engagé. Quatre cents Indiens m’entourent: il faut payer d’audace.


Je dis en tagalog à celui qui avait voulu frapper le capitaine, qu’il est un lâche. L’Indien bondit jusqu’à moi; il lève son arme: je lui applique sur la tête un coup d’une petite canne que je tiens à la main; il demeure un instant étonné, et se retourne vers ses compagnons pour les exciter.


De tous côtés les poignards sont tirés; la foule forme autour de moi un cercle qui va toujours en se rétrécissant.


Étrange fascination du blanc sur l’homme de couleur! De ces quatre cents Indiens pas un n’ose m’attaquer le premier; ils veulent me frapper tous ensemble.


Tout à coup, un soldat indien armé d’un fusil fend la foule; il donne un coup de crosse à mon adversaire, lui arrache son poignard, et, prenant son fusil par la baïonnette, il le fait tourner au-dessus de sa tête, et exécute un moulinet qui agrandit le cercle d’abord, et disperse ensuite une partie de mes ennemis.


«Fuyez, Monsieur! me dit mon libérateur; maintenant que je suis là, personne ne touchera un de vos cheveux.»


Aujourd'hui, aux Philippines, l'homme blanc suscite toujours la même fascination auprès des philippins.

Paul de La Gironière relève en 1830 : Aux yeux d’un Tagal, tout Européen, quel que soit son pays, est un "Castilla".


Aujourd'hui, en 2012, aux yeux d'un philippin, tout blanc est un "Kano" ou "Mekano", quel que soit son pays d'origine.




Vous trouverez ce récit ici :

- Pour les résidents de France :


- Pour les résidents des Philippines, États-Unis et autres que ceux ci-dessous :  




- Pour les résidents d'Angleterre :  



- Pour les résidents d'Allemagne :


- Pour les résidents d'Espagne : 


- Pour les résidents d'Italie :


- Pour les résidents du Canada :



Même si vous ne possédez pas de Kindle, vous pouvez acheter cet ouvrage : il vous suffit de télécharger gratuitement la visionneuse Kindle sur le site d'Amazon, ici


mercredi 5 décembre 2012

Pablo (Bopha) est passé... Quelques heures de stress intense

Pablo (Bopha) est passé... Quelques heures de stress intense a se demander :
Que va-t-il se passer ? que va-t-il arriver ?

Sur les hauteurs de Cagayan, nous n'avons finalement pas trop souffert : un pluie torrentielle, des bourrasques de vent d'une puissance inouïe, mais au final, quelques branches cassées et la nécessité d’éponger régulièrement la pluie entrant par des portes et fenêtres non étanches...


”Typhon
Quelques branches cassées

Mais, en ville, en bas, notamment, près de la rivière, je pense qu'il n'en est pas de même : le bilan provisoire officiel est de 477 morts et 380 disparus sur l'ensemble de Mindanao... On est loin du bilan de Sendong, mais c'est encore trop !


”Typhon
La crue de la CDO River vers 17 heures




”Typhon
La crue de la CDO River vers 17 heures




”Typhon
La crue de la CDO River vers 17 heures


Ces photos ont été prises vers 17 h, hier après-midi, 4 décembre 2012, depuis la maison de Serge, un ami, dont la propriété domine l'estuaire de la CDO River.

L’électricité nous a été coupée hier vers 14 heures, au moment précis ou je répondais a mon ami Domy, a quel point j’étais content d'avoir de ses nouvelles...Il n'aura donc pas mon message, mais qu'il en trouve ici l'expression...

Cette électricité ne sera rétablie qu'aujourd'hui, vers 17 heures...

Nous sommes vivants et en bonne santé...(a l'intention de ma famille et mes amis).

A quand la prochaine expérience ?

Mise a jour : au 10 décembre 2012, le bilan officiel serait de 647 morts, 1482 blesses et 780 disparus.


Mise a jour : au 16 décembre, le bilan du typhon Bopha pourrait atteindre jusqu'à 2.000 avec 906 morts confirmés et 932 disparus...



 

lundi 3 décembre 2012

Pablo arrive... plus violent que Sendong !

Pour le premier anniversaire de Sendong... Pablo arrive, encore plus violent que Sendong (cf. : sendong, 16 decembre 2011, 1257 morts..., et bloques a l'interieur par la pression de l'eau)
Je suis inquiet et Cagayan de Oro est en plein sur la trajectoire :




Pablo doit aborder Mindanao demain matin, alors, rendez-vous demain matin si je peux.

On nous annonce de très fortes précipitations pour cette nuit !


lundi 12 novembre 2012

3 habitudes indispensables pour rester zen au quotidien aux Philippines

 

Vous êtes expatrié aux Philippines et vous y vivez depuis  deux ou trois ans... et vous ne décolérez pas, tout le temps sur le qui-vive ! Vous avez du mal à supporter d’être la cible permanente, le "kano" à plumer (1) ?

Voici trois recettes pour rester zen au quotidien.

I - Laissez votre filipina faire les courses au supermarché à votre place :

Le temps aux Philippines n'est pas le temps des occidentaux. 

Lorsque vous avez rendez-vous avec un philippin, la politesse veut que vous arriviez avec une ou deux heures de retard, voire davantage.

Il en sera de même, bien évidemment, en sens inverse et n’espérez jamais que votre hôte arrive à l'heure.

L'heure n'a pas d'importance dans leur esprit : c'est le rendez-vous qui est important, pas l'heure.

Le philippin ne se projette pas dans l'avenir : il vit au présent, dans "l'ici et maintenant". 
 
Ceci a le don de nous énerver, nous occidentaux. 

Cette notion du temps a pour corollaire certaines attitudes dans la vie de tous les jours, bien évidemment.
 
Lorsque vous allez faire vos courses au supermarché, vous avez le sentiment que tout le monde se ligue contre vous pour vous retarder ou vous faire perdre du temps :

- c'est la personne devant vous qui tient le milieu de l’allée avec son caddie et empêche tout le monde de passer, stoppant sans prévenir lorsqu'elle veut prendre un article,

- c'est la file d'attente aux caisses de plus de 20 personnes : le philippin n'a pas de problème pour se placer le dernier de la file et attendre son tour, alors que nous-mêmes aurions plutôt tendance à abandonner le caddie et revenir faire nos courses plus tard,

- c'est le rythme de passage des articles devant le lecteur électronique par la caissière, d'une lenteur exaspérante (les caissières philippines sont les plus lentes que je connaisse),

- c'est le lecteur de carte qui refuse de lire la vôtre : il va vous falloir aller à la caisse centrale pour payer vos achats, mais vous devrez attendre qu'un autre employé vous y accompagne avec le ticket de caisse et votre carte,

- c'est la caissière qui recompte quatre fois la monnaie que vous venez de lui donner pour payer vos achats, et pour peu qu'une collègue vienne lui parler entre-temps, elle va recompter encore deux fois votre monnaie...

Je pourrais ainsi multiplier les exemples à l'infini...

Galerie marchande d'un centre commercial


La solution : laisser votre filipina faire les courses à votre place !

Mais attention de ne pas tomber de Charybde en Scylla : ne la laissez pas partir avec votre carte de crédit, sinon, c'est l'attaque cardiaque à coup sûr.

Toujours à cause de cette notion de temps, filipinos et filipinas ne se projettent pas dans le futur : s'ils ont de l'argent, ils dépensent, sans réfléchir qu'il faudra payer l’électricité ou le téléphone dans 15 jours; aujourd'hui, c'est aujourd'hui, demain est un autre jour...

Alors, envoyez votre filipina faire les courses, mais donnez-lui un budget, 3 000, 4 000 pesos, par exemple, sont suffisants pour un approvisionnement normal pour une semaine pour deux personnes.

II - Apprenez un minimum sur la culture Philippine
 
Nous avons parlé au paragraphe précédent de la notion de temps aux Philippines. C'est un des éléments premiers de la culture de ce pays.

Si vous n'apprenez pas cela, vous ne pourrez jamais vous adapter car vous serez toujours stressés par les attitudes des philippins.

Mais il y a d'autres éléments à connaitre également pour vivre cool.

- sachez qu'un philippin ne vous dira jamais non : ce serait perdre la face. Par exemple, si vous demandez votre chemin, demandez à plusieurs personnes (discrètement, bien évidemment) et vous verrez que souvent on vous indiquera des chemins différents parce que l'un ne voulant pas perdre la face vous aura indiqué un chemin "bidon".
 
- si vous voulez obtenir quelque chose d'un philippin, n'allez jamais droit au but : c'est considéré ici comme une grande impolitesse et vous vous heurterez a un refus.

Commencez d'abord par vous intéresser à votre interlocuteur, à sa famille, à ses relations et il vaut mieux parfois renoncer à faire votre demande la première fois et attendre que la relation soit bien établie.

- la notion de hiérarchie est très importante ici : vous ne pouvez pas aborder une autorité comme un simple citoyen; soyez respectueux de la hiérarchie et respectez-en les voies.

- la notion de groupe ou de clan y est également très importante et vous devez respecter l'harmonie du clan : si vous y semez la zizanie, vous serez rapidement rejeté. 

- la pudeur, aux Philippines n'est pas un vain mot : vous constaterez très vite que votre filipina, si tendre, si "hot" dans l’intimité, devient un véritable glaçon dans le mall de l’hypermarché ou dans la rue : n'en soyez ni déçu, ni étonné, c'est ainsi ; les philippins sont très pudiques. Vous devez respecter cela pour ne pas les mettre en situation difficile.
 
- enfin vous devrez apprendre à reconnaitre la gestuelle, élément d'importance pour ne pas passer pour un être mal poli et vulgaire.

En tant qu’étranger on vous pardonnera un certain nombre d'impairs, mais votre vie sera nettement plus cool si vous vous y adaptez.  
 
Nous aurons l'occasion de revenir plus en détail sur certains points et je vous prépare actuellement quelques vidéos pour vous montrer certaines choses qu'il est bon de connaitre; une vidéo est plus explicite qu'un texte.

III - Apprenez à vous adapter :

 Vous êtes aux Philippines, vous êtes leur hôte !

C'est donc à vous de vous adapter et non l'inverse.

Si vous ne vous gravez pas cela en lettres de feu dans votre cerveau, vous ne resterez pas longtemps ici.

Mon ami Domy dit toujours : "ils font tout comme nous,... mais rien comme nous..."

Je le cite encore : "A quoi cela va-t-il vous servir de vous mettre dans une colère noire aux Philippines ? A vous faire très mal voir, à faire monter votre pression sanguine, à risquer l’infarctus, à augmenter votre stress ?"

 Le philippin est cool et ne se met jamais en colère; et surtout ne vous mettez jamais en colère contre un filipino ou une filipina devant témoins. Si vous faites cela, vous vous en faites un ennemi pour très longtemps et il sera très difficile de récupérer des relations normales avec cette personne.

Si vous avez quelque chose à dire ou une réprimande à faire passer, faites intervenir une relation commune.

Cela doit devenir pour vous un réflexe, quelle que soit la situation, restez calme et imperturbable, et réfléchissez comment faire intervenir votre intermédiaire (je cite encore Domy). 

La 7 milliardième habitante de la terre est une philippine
 
Si vous appliquez ces trois recettes, vous avez toutes les chances de bien vous adapter aux Philippines et d'y vivre une expérience riche et magnifique.   

(1) Ceux qui connaissent les Philippines savent ce qu'est un "Kano".
Pour les autres, le terme "Kano" ou "Mekano", utilisé par les philippins (succédané de "Americano"), désigne tout ce qui a la peau blanche, la "white skin", quelle que soit la nationalité. Que vous soyez français, suisse, belge, anglais, allemand, italien, nous sommes tous des "Kano".

Cet article concourt à l’évènement ”3 habitudes indispensables pour être zen dans votre domaine" qui est animé par le blog Habitudes Zen d’Olivier Roland. Si vous avez apprécié cet article, vous êtes libre de cliquer sur ce lien : j’apprécie cet article !

mercredi 31 octobre 2012

Pourquoi ma retraite payee en euros arrive-t-elle en dollars ?

Aujourd'hui, j'ai envie de poser une question car je ne comprends vraiment pas...!

Pourquoi ma retraite versée en euros arrive en dollars ?


Mes retraites sont toutes de sources française.

Pourquoi certaines arrivent-elles le jour même de leur envoi et d'autres mettent dix a quinze jours et arrivent en dollar américain?

Voici un échange de mails irréels que j'ai eu avec l'une de mes caisses de retraite :

Ma question :

"J’ai un problème avec ma banque qui prétend avoir reçu, ce jour (18 jours après l'ordre de paiement ???), de votre part, les sommes suivantes :
- 428.71 dollars USD,
- 194.40 dollars USD.
Faites-vous vos paiements en dollars ?
Car évidemment, le change n’est pas le même pour le dollar ou l’euro.
Merci de me tenir informé.
Bien cordialement."

La Réponse :
 
"Je fais suite à votre mail par lequel, vous vous étonnez du montant de votre allocation de retraite complémentaire perçue en dollars et regrettons de ne pouvoir y donner une suite favorable.

En effet, notre institution n’est pas responsable des fluctuations monétaires ou des commissions éventuellement prélevées par l’établissement bancaire payeur. Nous vous conseillons donc de vous rapprocher de ce dernier afin d’obtenir de plus amples renseignements.

Enfin, je vous précise que votre retraite complémentaire est versée en € le transfert de fonds en euros est converti en $ . Votre retraite complémentaire vous est donc payée en $.

Espérant, vous avoir donné toutes les précisions souhaitées,

Cordialement"


Nouvelle interrogation de ma part :

"Madame,
Merci de votre réponse qui éclaire un peu ma lanterne...
Néanmoins, je m’étonne que vous me renvoyiez vers un établissement payeur que je ne connais pas (je ne sais même pas qui il est ?), qui est le votre et qui reçoit les ordres de votre part : je n’ai aucun pouvoir pour interroger cet établissement.
Par ailleurs, comment faire pour que ma retraite me soit payée en euros ?
Je ne comprends pas pourquoi le transfert de fonds en euros est converti en dollars...il n’y a aucune raison a cela car le transfert peut être fait en euros directement et cela éviterait a la fois le prélèvement d’une commission de change et les risques de fluctuations entre l’euro et le dollar.
Vous indiquez n’être pas responsable des fluctuations monétaires et des commissions prélevées par l’établissement bancaire, mais c’est vous qui générez ces risques et prélèvements !

Je n’en comprends pas la raison et je souhaiterai éviter cela sur une retraite dont le montant n’est déjà pas bien élevé. Ces prélèvements sont insupportables : votre banque prend des frais, l’organisme charge du transfert prend des frais, et ma banque prend des frais ! alors il serait utile et souhaitable d’éviter ceux qui peuvent l’être, comme ceux du change en dollars.
Cordialement."

....Je n'ai jamais eu de réponse !

Apres quelques investigations, voici le circuit emprunté par ma pension :
- La caisse donne ordre a sa banque de payer la pension en euros,
- la banque envoie les euros a son correspondant aux Etats-Unis, et prend ses frais de transfert,
- la banque correspondante change la pension en dollars américains et transfère a son correspondant aux Philippines; elle prend sa commission de change et ses frais de transfert,
- la banque correspondante aux Philippines transfère a ma banque, et prend ses frais de transfert.
- ma banque reçois les dollars et les change en pesos philippins et prend sa commission de change...

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Car, bien évidemment, chacune des banques intervenantes garde l'argent 2 ou 3 jours, en espérant, en outre,  que le week-end arrive... ce qui permet encore de gagner 2 jours !

Voila pourquoi certaines pensions arrivent amputées et avec 15 jours de décalage entre l'envoi et la réception.

Et vous n'avez que le droit de vous taire...

J'aimerai qu'on m'explique; je ne suis pas stupide et borné : si on me démontre, sans langue de bois, que c'est dans mon intérêt, je peux comprendre  et éventuellement l'admettre ?

Mais quand j'observe la courbe de la parité euro/Dollars sur les cinq dernières années, j'ai de sérieux doutes...



Parité Euros/Dollars sur les 5 dernières années


En attendant, je ne comprend vraiment pas pourquoi ce circuit compliqué...et risqué !

Si vous avez une explication a me donner, je suis preneur... 

N’hésitez donc pas a commenter ci-dessous.  

            

vendredi 26 octobre 2012

L'E-book, une solution fabuleuse pour les expats...

Avant de vous raconter mon installation a Mauswagon, je voudrais vous faire part d'une découverte.

Vous avez peut-être observé l'apparition récente, sur mon blog, de bannières de publicité pour les produits Amazon Kindle.

C'est que j'ai pu tester très récemment ce produit : bien sûr, je connaissais depuis longtemps l'existence des e-books, mais faute de besoins particuliers, je n'avais jamais approfondi.


Lorsque je vivais en France, j'adorais fréquenter les librairies du cours Mirabeau a Aix-en-Provence, lorsque j'avais un peu de temps, choisir mes bouquins, les feuilleter avant de les acheter...

Et puis, maintenant expatrié, lorsque je suis parti, il n'y avait pas de place dans ma valise pour mes bouquins, ceux que j'aime lire et relire en fonction de mon humeur, ou les best-sellers qui m'intéressent, ou les romans de mes auteurs préférés.

J'adore les aventures d’Arsène Lupin, par exemple, et je les relis régulièrement depuis que j'ai 12 ou 13 ans. Depuis cet âge là, régulièrement tous les deux ou trois ans, je relis toute la collection, et j'y trouve toujours autant de plaisir, même si je connais déjà l'aboutissement.



Les Aventures d’Arsène Lupin


Le suspense a disparu, mais la lecture m'en procure un immense plaisir.

Vous l'aurez compris, j'aime lire...

Mais voila ! Aux Philippines, on ne trouve quasiment pas de livres en français. Peut-être sur Manille, mais sur Cagayan de Oro, néant !

En quatre ans, j'ai trouvé un seul ouvrage, dans une librairie vendant des livres d'occasion, c’était une vieille édition de l'Antigone de Jean Anouilh, annotée de la main d'un étudiant philippin avec en marge, au crayon, la traduction en anglais de certains passages.



Le livre trouvé a Cagayan de Oro
  
Inutile de vous préciser que je me suis empressé de l'acheter et je l'ai lu et relu, jusqu’à ce que Sendong ne me l'emporte.

Mais quel bonheur, après deux ou trois ans d'abstinence, de pouvoir enfin lire en français !



Il y a quelques semaines, furetant sur les blogs d’Olivier Roland, je me suis décidé à y laisser mon adresse e-mail.



A partir de là, tout s’est enclenché très vite et c’est ainsi que j’ai pu découvrir et apprécier la formule Kindle d’Amazon.
 

Je me suis rendu compte, en allant consulter le catalogue Kindle Amazon que la quasi-totalité de ma bibliothèque s’y trouvait publiée sous forme d’e-books.


A titre d'exemple, voici quelques titres trouvés sur Amazon Kindle :

- Les Aventures d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc,





- 50 nuances de grey, de E.L. James ,





- Les œuvres complètes d'Honoré de Balzac...






Et il y en a comme ça, plus de 1 600 000 titres, dont plus de 45 000 en Français ! 

Une vraie mine d'or pour les expats n'ayant pas pu emporter leur bibliothèque.


En outre, les prix défient toute concurrence et pour les grands classiques, c'est même souvent gratuit : vous avez juste à télécharger...


J'ai moi-même téléchargé gratuitement Les Aventures d’Arsène Lupin et ce soir mon programme est bouclé : lecture !

Je ne peux vous cacher, j'ai été séduit par la formule !


Pour lire ces e-book, vous avez deux solutions :


- soit vous achetez un Kindle : la formule a l'avantage de vous permettre de vous promener partout avec tous vos livres a portée de la main. Par exemple, vous êtes au bureau de l'immigration pour faire renouveler votre visa et la file d'attente est importante... vous pouvez patienter agréablement en lisant le dernier best-seller que vous avez acheté, ou en relisant "Les Fleurs du Mal" ou encore en étudiant la recette de cuisine que vous allez préparer en rentrant,


Liseuse Kindle


- soit, si vous ne voulez pas acheter un Kindle, vous pouvez télécharger le logiciel de lecture (il existe pour quasiment toutes les plateformes, PC sous windows ou Mac, tablettes, smartphones, etc...), et ce logiciel est gratuit.

Ensuite, toute la bibliothèque Kindle Amazon est a votre disposition, et je vous promets que la lecture du catalogue en est déjà passionnante par elle-même : cliquez en haut, a droite ou a gauche, sur le premier lien Amazon Kindle, il va vous emmener directement vers ce catalogue.

Pourquoi ce post sur Amazon Kindle ?

Je vous promets qu'Amazon ne me paie pas pour cela : je le fais de ma propre initiative, car, ainsi que je vous l'ai dit, j'ai été séduit par la formule et la richesse du catalogue, et aussi et surtout parce que j'ai pu, par mon expérience personnelle, constater que cette technique était vraiment un énorme "plus" pour les expats. 

Imaginez un seul instant : vous téléchargez le logiciel de lecture gratuit sur votre PC ou votre Smartphone, et ensuite vous pouvez télécharger gratuitement tous les grands classiques français !
Et vous n'aurez rien, absolument rien déboursé pour cela ! 

C'est ce qui m'a décidé a mettre les liens  sur mon blog.


Mais, dans cette démarche, je ne me suis pas arrêté là.


Incité habilement par Olivier, je me suis inscrit à la formation « Kindle Bank System » de Christian Godefroy qui m’a laissé entrevoir une phénoménale possibilité de rebondir a 67 ans, alors même que je me pensais arrivé à l’un des derniers chapitres de l’histoire de ma vie.

Et je me surprends maintenant à vouloir laisser quelque chose d’autre à mes enfants, restés en France : je suis en train de préparer la publication de mon premier e-book.

Voilà...

Je vous souhaite une bonne lecture et espère avoir réussi à vous communiquer mon enthousiasme pour cette formule permettant à tous les expats de continuer à lire la littérature française (ou étrangère, pourquoi pas), même s'ils n'ont pas pu emporter leur bibliothèque.

Considérez que si vous achetez en passant par les liens ci-contre, et bien, ce sera une façon de soutenir mon blog, puisque je serai, à ce moment là, commissionné par Amazon sans que ça ne vous coûte plus cher.

Pour acheter un e-book, utilisez le premier lien : la bannière située a droite du billet, pour ceux qui résident en France, Belgique, Luxembourg et Suisse et celle de gauche pour ceux qui résident dans les autres pays.

Si vous vous décidez a acheter un Kindle : passez par mon lien, le deuxième, et vous ferez une bonne action, avec la même disposition, a droite du billet pour les résidents de France, Belgique, Luxembourg et Suisse et a gauche pour ceux qui résident dans les autres pays.


Et vous ? avez-vous déjà téléchargé un ouvrage sur Amazon ?
Qu'en pensez-vous ?